Theofilos Hadjimichael(Greek, 1871-1934)Constantin Paleologos l'empereur des Gréco-Romains à la bataille du 23 Mai 1453
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Find your local specialistTheofilos Hadjimichael (Greek, 1871-1934)
inscrit en grec (tout le long de la peinture)
pigments naturels sur mur contrecollé sur panneau (peinture murale)
115 x 198cm (45 1/4 x 77 15/16in).
inscribed in Greek (throughout the work)
natural pigments on wall laid on panel
Footnotes
Littérature
Dictionary of Greek Artists, Melissa editions, vol. II, Athens 1998, p. 20 (illustrated).
S. Lydakis, Greek Naïve Painting, Panayotis and Effie Michelis Foundation edition, Athens 2002, p. 35, fig. 28 (illustrated).
*Veuillez noter qu'en raison de la réglementation grecque, ce lot ne peut pas être exporté de Grèce et sera disponible pour consultation et inspection à Athènes sur rendez-vous ou lors de l'Athens Preview, du 10 au 13 novembre 2021. Cette œuvre restera à Athènes pendant la vente aux enchères.
*Please note that due to Greek regulation, this lot cannot be exported from Greece and will be available for viewing and inspection in Athens either by appointment or during the Athens Preview, 10-13 November 2021. This work will be located in Athens during the auction.
A national treasure by the 'wandering magician of Greek history', this monumental work of pulsating energy, brilliant colour and keen sense of heroic stature, is one of the few surviving murals by Theofilos, rescued from decay and destruction, and transferred onto panel from its original wall in a village on the island of Lesvos (Mytilene).
A beloved figure of the Greek tradition, Constantine XI Paleologos, the last Byzantine emperor who died a heroic death in defence of Constantinople on May 29 1453, dominates the centre of the composition, presented on horseback in full regalia recalling the artist's representations of Alexander the Great. This correlation shows how Theofilos, with his instinctive knowledge and keen sense of historical past, could easily migrate from one era to another, capturing bygone glory as a form of eternity constantly reborn. The wealth of detail,1 as in the entourage of clergymen on the lower right pleading with Virgin Mary to save the empire, is a vehicle of initiation into the artist's vision; a means of rendering more tangible to the spectator's imagination the world of gallantry and legend they are invited to contemplate.
In his native Mytilene, where he returned around 1926 following a forty-year odyssey, Theofilos enjoyed a very creative and prolific period, during which he painted some of his best works. In his famed wall paintings the outlines are boldly drawn, the chiaroscuro is strong and the details and trimmings of costumes are rendered with rapid brushstrokes. Most of these masterpieces are long lost. "Those that were rescued are now owned by genteel and wise people who appreciate their value and bless the humble painter for the gifts he gave them—feasts for the senses and true delights to the eye."2 The novelist K. Ouranis describes his feelings when he first saw Theofilos's murals in Mytilini: "I felt a child-like joy, pure and deep. The village coffee-shop seemed like a magic cage, adorned with dazzling gems, inside which sang like a bird the Greek soul."3
1 Besides providing a full description of the subject at the top of the painting, Theofilos also included a scholarly poem belonging to the literary tradition of the 19th century, denoting a cross-temporal unification of iconographic and linguistic symbols.
2 N. Matsas, The Tale of Theofilos [in Greek], Estia editions, Athens 1978, p. 153.
3 K. Ouranis, "The Painter Theofilos" [in Greek], Nea Estia journal, no. 19, 15.11.1936.
Trésor national créé par le « magicien errant de l'histoire grecque », cette œuvre monumentale d'une énergie vibrante, avec ses couleurs éclatantes et son sens aigu de la stature héroïque, est l'une des rares peintures murales de Theofilos qui ait survécu au délabrement et à la destruction, et a pu être transférée sur panneau depuis son mur d'origine sur l'île de Lesvos (Mytilène).
Une figure bien-aimée de la tradition grecque, Constantin XI Paleologos, le dernier empereur byzantin qui a trouvé la mort de manière héroïque dans la défense de Constantinople le 29 mai 1453, domine le centre de la composition, et apparaît à cheval en toute majesté, rappelant les représentations d'Alexandre le Grand réalisées par l'artiste. Cette corrélation montre comment Theofilos, avec sa connaissance instinctive et son sens aigu du passé historique, a pu aisément migrer d'une époque à l'autre, en capturant la gloire passée comme une forme d'éternité en perpétuelle renaissance. La richesse du détail, comme dans l'entourage des ecclésiastiques en bas à droite implorant la Vierge Marie de sauver l'empire, est un véhicule d'initiation à la vision de l'artiste ; un moyen de rendre plus tangible à l'imagination du spectateur le monde de bravoure et de légende qu'il est invité à contempler.
Dans sa Mytilène natale, où il est revenu vers 1926 après une odyssée de quarante ans, Theofilos a connu une période très créative et prolifique, pendant laquelle il a peint certaines de ses meilleures œuvres. Dans ses peintures murales célèbres, les silhouettes sont peintes à traits énergiques, le clair-obscur est puissant et les détails et garnitures des costumes sont rendus à grands traits de brosse rapides. La plupart de ces chefs d'œuvre sont perdus depuis longtemps. « Ceux qui ont été sauvés appartiennent désormais à des personnes raffinées et avisées qui apprécient leur valeur et bénissent l'humble peintre pour les cadeaux qu'il leur a faits – des fêtes pour les sens et de véritables délices pour l'œil. » Le romancier K. Ouranis décrit ses sentiments lorsqu'il a vu pour la première fois des peintures murales de Theofilos à Mytilène : « J'ai ressenti une joie enfantine, pure et profonde. Le café du village ressemblait à une cage magique, ornée de pierres précieuses, dans laquelle chantait l'âme grecque, comme un oiseau.»
Saleroom notices
Please note that the title should read "Constantin Paleologos l'empereur des Gréco-Romains à la bataille du 29 Mai 1453".